Maqâm Abu Hurayra/Tombeau Rabban Gamliel (673/1274)

 

 

 

Localisation : parc Ha-Sanhedrin, au sud-est de la ville.

 

 

Réf :

Clermont-Ganneau (1896), p.167-168, 177-181

Mayer/Pinkerfeld (1950), p.21-24

Meinecke (1992), 4/199, 8/21, 26A/28

 

RCEA 4686, 4965

 

 

 

Historique

 

Le portique (riwaq) en avant du tombeau a été construit pour le compte le sultan al-Zâhir Baybars, en rabi’ 673/4.IX-3.X.1274. Le gouverneur de Ramla Khabîb ibn Shawwar, qui a conduit les travaux a fait utiliser de nombreux remplois Croisés (ill.10-12). En 692/1292-93, sous le règne du sultan al-Ashraf Khalîl, la coupole du tombeau est restaurée ou construite sous la direction de Aidamur al-Dawadâr al-Zainî (ill.15).

L’installation hydraulique (sâqîya) avec canaux (qanât) et bassin (hawud) du tombeau de pèlerinage a été rénovée en rabi’ I 806/18.IX-17.X.1403 par al-Nâsirî Muhammad Anar ibn Anar et al-‘Alâ’î Yalbughâ.

 

 

 

Epigraphie

 

673/1274. Texte de construction 5 lignes sur la porte de l’enceinte[1].

« xxx la fondation de ce portique béni a été ordonnée par notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Rukn al-dunya wa’l-dîn Abul-Fath Baybars, l’associé de l’émir des croyants, que Dieu glorifie ses victoires ! l’achèvement en eut lieu dans le mois de rabi’I de l’année 673 (septembre 1274). Se chargea de sa construction Khalîl, fils de Shawar, préfet d’al-Ramla, que Dieu lui pardonne ainsi qu’à ses père et mère et à la totalité des musulmans ».

 

 

692/1293. Texte de construction 2 lignes sur le linteau de la porte (ill.17-20)[2].

« xxxx ce martyrion béni, martyrion d’Abu Huraira, - que Dieu soit satisfait de lui ! – compagnon de l’Envoyé de Dieu, a été fondé par notre seigneur et maître, le sultan auguste, savant, juste, le champion de la foi, le combattant, l’assisté de Dieu, le victorieux, al-Malik al-Ashraf Sâlah al-dunya wa’l-dîn, le sultan de l’Islam et des musulmans, le seigneur des rois et des sultans, Abu’l-Fidâ’ Khalîl, l’associé de l’émir des croyants, - que Dieu glorifie ses victoires ! – enfant de notre maître le sultan martyr al-Malik al-Mansûr Qala’ûn al-Sâlihî, que Dieu déverse sur son séjour la pluie de la miséricorde et de la satisfaction et des délices du pardon, qu’il le fasse habiter les jardins de l’éternité, lui procure un viatique au jour promis, l’installe sous une ombre convenable, avec l’eau courante, des fruits abondants, ni détachés de l’arbre ni défendus, qu’il lui donne un salaire magnifique, et lui destine les demeures et les rangs les plus élevés, xxx ! l’achèvement de sa construction eut lieu dans les mois de l’année 692 (1293). S’est chargé de sa construction Aidamur le dawadâr al-Zainî, qur Dieu lui pardonne, ainsi qu’à sa postérité et à la totalité des musulmans ! »

 

 

 

Biblio complémentaire

Pringle (1997), p.109

Taragan (2000), p.117-144

Taragan (2002), p.31-34

Petersen (2001), n°159

Fischer/Taxel (2007), p.204-284

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan du maqâm

2/ coupes du maqâm

3/ vue du maqâm depuis l’est

4/ vue sud-est du maqâm

5/ façade est

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6/ vue nord-est

7/ façade sud

8/ vue sud-ouest

9/ vue nord-ouest

10 façade principale du maqâm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11/ l’accès au maqâm avec son arc de remploi

12/ vue du portique avant la salle

13/ l’entrée de la salle avec sa coupole

14/ partie haute du portail

15/ la coupole

 

 

 

 

 

 

 

 

16/ la voûte à muqarnas du portail d’entrée

17/ l’inscription sur le linteau et la baie du portail

18/ partie droite de l’inscription de construction datée 692/1293

19/ partie centrale de l’inscription de construction datée 692/1293

20/ partie gauche de l’inscription de construction datée 692/1293

 

 

 

 

Documents anciens, récits

 

Clermont-Ganneau (1896), p.167-168.

At Yebna we pitched our tent near the wely of Abu Horeira. Inside this we noticed numerous fragments of marble, several stones with the medieval tool-marking, and two marble columns surmounted by their capitals. The outside of the building is rather a picturesque sight, with its lewain of three arches, its cupolas and its courtyard planted with fine trees. The consecration of the Sanctuary to the famous Abu Horeira, "the father of the little she cat," the companion of Mohammed, though it can be and has been disputed, and is certainly spurious, must date very far back.

 

 

 

 

Vue du maqam dans les années 1870

Source : Clermont-Ganneau (1896)

 

 

 

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[1] Texte d'après RCEA 4683.

[2] Texte d'après RCEA 4985.