Maghârat Banât Ya’qûb (ca.711/1311)

 

 

 

Localisation : actuelle rue HaPalmakh en aplomb de Jerusalem Street.

 

 

 

Réf :

Kitchener (1878), p.167

Mayer/Pinkerfeld (1950), p.48

Meinecke (1992), 9C/23, 9C/24, 28/2

 

Mayer (1933), p.127

 

 

 

Historique

 

Les grottes des filles de Jacob (Magharât Banât Ya’qûb ou grottes de Shem et Ever) sont utilisées comme site d’inhumation depuis la période byzantine.

Pendant la période Mamluk, ces grottes sont restaurées par les gouverneurs de la ville. Un blason portant des bâtons de polo sur la porte de la grotte pourrait être celui du gouverneur Baktamûr al-Jukandâr (en fonction de 709/1309-1310 jusqu’en jumada I 711/15.IX-14.X.1311), 2 autres blasons portant 2 rosettes à 6 pétales sur la porte est renvoient au successeur de Baktamûr, le gouverneur Bahâdur As (en fonction de 715/1315 à 717/1317)[1]. Il a achevé les travaux de son prédecesseur.

Une autre restauration, entamée par le commandant de la citadelle Fauzî al-Adhamî al-Tamamî est achevée le 1 rabi’ I 815/11.VI-10.VII.1412, sous la conduite de Husâm al-Adhamî.

Aujourd’hui les grottes sont accessibles par un bâtiment moderne dans un parc. A l’intérieur, il reste 5 tombes musulmanes au sol dont une datée 909/1502 appartenant à la fille du gouverneur Sûdûn al-Dawadârî[2].

 

 

 

Epigraphie

 

815/1412. Inscription de construction sur le linteau[3].

« A ordonné la construction de ce lieu de pèlerinage béni sur la tombe de notre Maître le Messager de bonnes nouvelles qui a apporté les robes de Yusuf le juste à son père Ya’qûb, paix soit sur lui, le serviteur désireux de Dieu, son excellence Sayf al-Dîn Fawzî Adhamî al-Tamamî, sous la direction du Seigneur Husam al-Adhamî, que la miséricorde de Dieu soit sur lui, dans le mois de rabi’ I, 815 (juin/juillet 1412) ».

 

 

 

Biblio complémentaire

Petersen (2001), n°119

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan des grottes

2/ vue depuis le sud de l’édifice actuel reposant sur les grottes

3/ vue depuis le sud-est

 

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Sur Bahâdur As, cf. Mayer (1933), p.93-94.

[2] Sur Sûdûn al-Dawadârî, cf. Mayer (1933), p.212-213.

[3] Texte d’après Petersen (2001), p.267.