Madrasa ‘Adilîya al-Sughrâ (686/1287)
Localisation : quartier Bâb al-Barîd (R19.1).
Réf :
Meinecke (1992), 7/142,9C/98
Sack (1989), 2.45
RCEA 4883
Historique
L’installation présente deux phases de construction. A l’origine c’est un ancien logement ayyûbide reçu en héritage par Zahrâ’ Khâtûn, fille d’al-Malik al-‘Adîl Saif al-Dîn Abu Bakr ibn Ayyûb, qui est transformé en madrasa après sa mort en 656/1257[1]. La partie droite de la façade semble être d’origine, une inscription de fondation sur l’ouverture donne la date de 686/1287.
La partie gauche de la madrasa, avec son portail et son décor, est plus tardive. La comparaison de ce décor avec des édifices comme le tombeau Dubajîya (714/1315) et un tombeau anonyme Mamluk à Salihiye (ca.715/1315) permet de dater cette partie de l’édifice vers 720/1320.
Epigraphie
686/1287. Inscription de construction et fondation 4+1 lignes sur le linteau de la fenêtre (ill.4)[2].
« xxxx
cette maison bénie a été fondée par la maîtresse, la princesse, la pèlerine
‘Ismat al-Dîn Zahrâ’ Khâtûn, fille du sultan al-Malik al-‘Adîl Saif
al-Dîn, - que Dieu lui pardonne ! – dans le désir de l’agrément de Dieu.
(Elle en fait) un collège constitué waqf en faveur des juristes shâfi’ites et
pour l’accomplissement des cinq prières, un collège (?) pour quiconque y lira
le Coran magnifié, xxxx pour l’habitation de ses domestiques, ses affranchis,
et plus tard, pour les pauvres et les nécessiteux, et pour les desseins de ce
waqf. Ce qui a été constitué waqf pour cela, c’est : xxxx la maison ;
- le village de Markûm dans le district d’Alep ; - les deux tiers de xxxx
de l’émir de Busra ; - le village de xxxx dans la Bikâ’ ; - le bain
neuf à Bait xxxx ; le tiers du jardin xxxx. L’achèvement eut lieu en
l’année 686 (1287). S’est chargé de xxxx le pèlerin ‘Azîz ».
Biblio complémentaire :
Moaz (1991), p.223-225
Humphrey’s (1994), p.35-54
Korn (2004), dam n°253
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1/ vue de l’édifice |
2/ partie gauche de la façade |
3/ partie droite de la façade |
4/ linteau inscrit de la fenêtre sur rue |