Grande Mosquée de Damas (96/715)

 

 

 

Localisation : dans la vieille ville.

 

 

Réf :

Creswell (1932)

Meinecke (1992), 4/142, 9C/211, 9C/400, 25A/26, 26A/26, 29/18, 42/123

 

Akili (2009), n°6-19

Mayer (1933), p.173, 201

Mols (2006), n°16, 29, 31, 57

RCEA 4638, 5547b, 5649, 784004

Sauvaget (1932), n°12

Sauvaget (1948), n°37, 38, 39, 41, 42, 44, 45

 

 

 

Historique

 

Période pré-Mamluk

La Grande Mosquée de Damas ou mosquée des Omeyyades est l’œuvre du calife omeyyade al-Walîd (r.86/705-96/715), sa construction débute en 86/705, elle est achevée par le successeur d’al-Walîd, le calife Sulayman (r.96/715-99/717). Ses proportions architecturales et son décor de mosaïques en feront sa renommée (ill.2-7, 14).[1]

Cette mosquée s’élève sur un site déjà construit précédemment ; au 10e/9e av J.C un temple dédié au dieu araméen Hadad est élevé sur cet emplacement, il est remplacé par un temple dédié à Jupiter Damascain au 1er s av JC. En 379 la ville convertie au christianisme est dotée d’une basilique dédiée à Saint Jean Baptiste, celle-ci est achevée à la fin du 4e siècle[2]. Aujourd’hui encore, la Grande Mosquée conserve dans son architecture de nombreux vestiges de ces différentes périodes, notamment le mur extérieur sud et la base quadrangulaire des minarets (ill.8, 11).

Après la conquête arabes en 14/635, le site est, pour un temps, partagé entre Chrétiens et Musulmans, finalement le calife al-Walîd récupère entièrement l’espace et construit sa mosquée. Durant la période Omeyyade et Abbasside, la mosquée est secouée par plusieurs séismes (131/749 et 233/848 notamment), et fait l’objet de travaux de restaurations et d’embellissement dont les plus importants sont l’œuvre du sultan Malikshâh en 475/1082, ces travaux sont certifiés par des inscriptions de restaurations[3]. D’autres phases de restaurations, datées 503/1108[4] et 514/1118[5], sont attribuées à l’atabeg Tughtakîn et deux autres inscriptions datées 575/1179[6] désignent Saladin comme autre commanditaire de travaux. De plus, le séisme de 552/1157, et les deux incendies de 562/1166 et 570/1174 ont sûrement nécessité des travaux de restaurations.

Sous les Ayyûbides, la mosquée est frappée par deux forts séismes en 597/1201 et 598/1202, elle perd deux de ses minarets. Le sultan al-‘Adîl, alors maître de Damas, entame une campagne de travaux en 602/1206 jusqu’en 614/1217. D’autres travaux sont attestés sous les successeurs d’al-‘Adîl dont la réparation du minaret sud-est par le sultan al-Sâlih Najm al-Dîn Ayyûb en 645/1247.

 

Période Mamluk

En 658/1260 l’occupation de Damas par les troupes mongoles de Hülegü entraîne des dégâts sur la Grande Mosquée. Ces dégâts sont réparés sous le règne du sultan al-Zâhir Baybars, qui fait de fréquents séjours dans la ville, il fait aussi appliquer un revêtement de marbre sur le mur nord et fait restaurer les mosaïques de la partie ouest (inscription n°1). Par la suite quelques travaux mineurs sont effectués sur l’édifice, en 681/1282 celui-ci est touché par un incendie partant des sûq al-Labbadîn et Jayrûn, mais seuls les murs extérieurs sont endommagés.

En 699/1299-1300, Damas connaît une deuxième occupation mongole avec Ghazan. La cour de la Grande Mosquée acueille les machines de jet qui bombardent la citadelle, les sûq alentours sont aussi saccagés. Après le départ des troupes mongoles, la ville est secouée en 702/1303 par un séisme qui fissure les murs de la Grande Mosquée. En 712/1312, Sayf al-Dîn Tankiz al-Nâsirî, le nouveau gouverneur et proche du sultan al-Nâsir Muhammad, arrive en ville, il gardera son poste jusqu’en 741/1340. Durant ce long mandat la ville connaît une série de travaux et d’assainissements sans précédent[7]. La Grande Mosquée n’échappe pas à ces travaux qui s’étalent de 719/1319 à 730/1329 :

719/1319, début des travaux de restaurations du revêtement de marbre, les portes sont aussi redécorées.

727/1327, le revêtement de marbre du mur nord est achevé. L’année suivante la partie occidentale du mur qibla est entièrement démolie et reconstruite ; un mihrâb, rajouté, à Bâb Ziyada est attribué aux Hanafites. Les autres mihrâb du mur qibla sont aussi réattribués[8]. Ces travaux s’achèvent en safar 729/décembre 1328, et Bâb Ziyada qui était jusqu’alors fermée est réouverte.

730/1329, la partie orientale du mur qibla reçoit un revêtement de marbre identique à la partie occidentale. Cette dernière phase marque la fin du long travail de restauration du gouverneur Tankiz entamé en 719/1319, mais en shawwal 740/avril 1340 un incendie détruit le minaret sud-est ainsi que les mosaïques restaurées durant la période précédente. Il est a noter que cette longue période de travaux n’a laissé aucunes inscriptions visibles.

Une inscription datée 784/1382 (inscription n°4) mentionne la reconstruction du grand dôme par al-Malik al-‘Adîl, une autre période de travaux est aussi mentionnée en 788/1386, et en 795/1392 un incendie touche l’édifice.

L’année 803/1400 marque la terrible invasion des troupes de Timur, Damas est occupée et saccagée, la Grande Mosquée n’y échappe pas, elle est incendiée. Le départ de Timur l’année suivante laisse la ville dans un piteux état.

Quelques travaux de restaurations sont entamés par les gouverneurs Shaykh al-Khassakî (en fonction deux mois en 808/1405)[9] et Nawrûz al-Hafizî, ils sont mentionnés dans les inscriptions datées 808/1405 et 809/1406 gravées sur les grandes portes de Bâb Jayrûn et Bâb al-Amara (inscriptions n°6, 7), d’autres restaurations entreprises en 819-802/1416-1417 sont connues par l’inscription de la porte sud de Bâb al-Barîd (inscription n°9), toutes les portes latérales de Bâb al-Barîd et de Bâb Jayrûn sont réouvertes. Les portiques nord et est sont aussi rénovés.

La Grande Mosquée ne semble pas connaître d’autres travaux de rénovation jusqu’au terrible incendie de rajab 884/octobre 1479 qui détruit le sanctuaire, le vestibule, le dôme et le minaret sud-ouest[10]. Le sultan al-Ashraf Qaitbay entreprend alors une vaste campagne de restaurations qui s’achève en 893/1488 par la reconstruction du minaret sud-ouest, dit de Qaitbay (ill.11, 12).

Outre les inscriptions de fondations et de restaurations, la Grande Mosquée présente une importante collection de décrets gravés, la plupart du temps, sur des colonnes à la vue de tous (ill.20-27). Datés de 836/1432 à 882/1477, ils abolissent les taxes et les pratiques jugées injustes qui pèsent sur le commerce et les habitants de la ville.

Le Ier ramadan 922/28 septembre 1517, le sultan Ottoman Selim Ier fait son entrée à Damas, après avoir vaincu les troupes Mamluk en rajab 922/août 1516. La ville change de maître et va devenir le centre d’un pachalik[11] au sein de l’immense Empire Ottoman. Pendant cette longue période, la Grande Mosquée connaîtra deux grandes catastrophes majeures ; le séisme de 1759 et le grand incendie d’octobre 1893[12].

 

 

 

Epigraphie

 

n.d. Texte de fondation, 6 lignes sur la mosaïque du porche ouest (plan n°1).[13]

« xxx [ceci a été fait] par ordre de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir, le savant, le juste, le champion de la foi, le combattant, l’assisté de Dieu, le victorieux, le guerrier, le vainqueur, Rukn al-dunyâ wa’l-dîn Baibars, qui ordonne d’entretenir et de refaire les (biens-) waqfs, l’associé de l’émir des croyants, par ordre auquel on obéit. S’est offert [pour cela] le maître, le prince des émirs, Djamâl al-dîn Akkûsh al-Nadjibî, serviteur d’al-Malik al-Sâlih et d’(al-Malik) al-Zâhir, lieutenant du sultanat magnifié à Damas la bien gardée, xxxx ».

 

 

n.d. Texte de restauration (plan n°2).[14]

 

 

734/1333. Texte de restauration, 9 lignes sur les boules d’une grille en fer (plan n°3).[15]

« Refait durant les jours de notre maître le sultan al-Malik al-Nâsir Nâsir al-dunyâ wa’l-dîn Muhammad, fils de Kalâwûn, - que Dieu éternise sa royauté ! – sur la haute injonction, noble ( ?), xxxx – que Dieu [glorifie] ses victoires ! – dans le mois d’al-mu[harram de l’année 7]34 (septembre 1333) ».

 

 

784/1382. Texte de construction, 6 lignes sur la pierre rectangulaire d’un pilier (plan n°4).[16]

« Basmalla. Cette coupole bénie a été construite dans un dessein de bonne œuvre et bienfaisance abondante, dans l’espoir de la satisfaction du Roi illustre, par al-Malik al-‘Adîl, le combattant de la foi, le roi, fils du roi, notre maître le sultan al-Nâsir – que sa victoire lui soit fortifée. Ceci [eut lieu] en l’année 784 des années de l’hégire du Prophète – bénédiction et salut les meilleurs sur lui ! /1382-1383 ».

 

 

802/1400. Décret, 11 lignes sur la colonne nord de Bâb al-Barîd (plan n°5).[17]

« Au nom… Il a été décrété par ordre élevé de notre maître l’émir grand, souverain, notre chef Sayf al-Dîn Sûdûn le Porte écritoire, représentant de l’auguste sultanat à Damas, que Dieu garde ! – Dieu glorifie ses victoires ! – que serait gravée l’abolition de la redevance susdite établie, au profit du délégué de l’auguste police des marchés, sur ceux qui lavent et portent les morts des Musulmans. Conformément au décret auguste du sultan al-Malik az-Zâhir [ : Dieu l’enveloppe de sa miséricorde et de son agrément ! Quiconque s’efforcera de la faire rétablir, ou s’y prêtera, que la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur lui ! Et que ce bienfait soit inscrit au nombre des bonnes œuvres de notre maître le sultan : Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et range toute la terre sous son pouvoir….] »

 

 

808/1405. Inscriptions sur les registres supérieurs et médians des vantaux de Bâb Jayrûn à droite et à gauche (plan n°6, ill.17).[18]

« Gloire à notre maître, le sultan al-Malik al-Nasser, puisse sa victoire être glorifiée / Gloire à notre maître, le sultan al-Malik al-Mansûr, puisse sa victoire être glorifiée / Cette porte bénie a été faite durant les jours de notre maître, le sultan al-Mansûr Abû’l-‘Azîz, puisse sa victoire être glorifiée / sous l’ordre du très haut Seigneur, shaykh al-Khassakî, puisse sa victoire être glorifiée »

 

 

809/1406. Inscriptions sur les registres médians et inférieurs des vantaux de Bâb al-Amara à droite et à gauche (plan n°7, ill.15, 16).[19]

« Dieu, l’Unique. Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux, entrez (dans la mosquée) / en paix et en sécurité. Cette porte bénie a été renouvellée durant le mois de Dieu al-Muharram en l’année 809 (juillet 1406) / Cette porte bénie a été faite par ordre de notre maître, le sultan, al-Malik al-Nasser Faraj ibn Barqûq, durant les jours de notre seigneur, le gouverneur général [Nawrûz] »

 

 

819-820/1416-1417. Inscriptions sur les vantaux de la porte sud de Bâb al-Barîd, 2 fois par symétrie (plan n°8, ill.19) [20].

« Sur ordre noble de / Dieu / Altunbughâ al-‘Uthmanî / al-Mu’ayyad Abû’l-Nasr Shaykh »

 

 

836/1432. Décret, 16 lignes sur la face sud de la colonne nord-est de Bâb al-Barîd (plan n°9, ill.25).[21]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. Dieu Tout-puissant a inspiré notre maître honorable le sultan al-Ashraf Abu’l-Nasr Barsbay - puisse Dieu perpétuer son autorité - concernant les intérêts professionnels de ses sujets, que la vente au peuple de Damas du sucre obtenu par les fonctionnaires de son noble bureau leur nuisait. Donc, le décret honorable ... au bureau de notre maître, gouvernant des Princes, avocat du noble royaume à Damas - puisse Dieu honorer ses partisans - soumis par le serviteur qui a besoin de la générosité de Dieu Tout-puissant, Muhammad ibn al-Merfaq - puisse Dieu lui pardonner - d’annuler le grief. Le sucre ne leur sera plus vendu éternellement. Ceci devrait être inscrit à la mosquée des Omeyyades, à la porte de la citadelle victorieuse et sur la porte de la maison de justice honnête. Il devra être épargné de cela pour toujours, afin d’assurer le pardon de Dieu, jusqu'à ce que Dieu hérite de la terre et ce qui est dessus ; car Il est le meilleur héritier. Si cela devait être modifié après avoir été entendu, le péché tombera sur ceux qui le modifieront. Dieu entend et sait tout. La malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur ceux qui agissent pour négliger cet ordre ou faire quoique ce soit qui en diffère. Puisse Dieu bénir Muhammad, sa famille et compagnons et leur donner la paix » 

 

 

837/1434. Décret, 12 lignes sur la face ouest de la colonne sud de Bâb al-Barîd (plan n°10).[22]

« Au nom…. A la date du 4 shawwal, en l’année 837 (14 mai 1434) parvint à notre maître le roi des émirs, gouverneur-général de la province de Damas – que Dieu garde ! – Qasruwah al-Ashrafî – le Très Haut glorifie ses victoires ! – le décret auguste, élevé, de notre maître le sultan al-Malik al-Ashraf Abû n-Nasr Barsbay – le Très Haut fasse durer à jamais son autorité souveraine ! – abolissant ce que l’on percevait des musulmans partant (pour le Pèlerinage) et des autres allant vers le noble Hedjaz ; que cela reste à jamais aboli au profit des gens de Damas, des Alépins, des Arméniens et des autres Musulmans. Et il a décrété que ce bienfait serait gravé jusqu’en la fin….. les nuits et les jours. Que la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur quiconque instituera à nouveau quelque chose à ce sujet après cette abolition, ou s’efforcera de le rétablir. Que ce bienfait soit inscrit  au compte des bonnes œuvres de notre maître le sultan : Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et soumette à son pouvoir toute la partie habitée de la terre ! Et louanges à Dieu dans son unicité ! »

 

 

838/1435. Décret, 13 lignes sur la face nord de la colonne sud recevant l’arc antique de Bâb al-Barîd (plan n°11).[23]

« Louanges à Dieu qui fait cesser l’affliction ! A la date du 27 du mois de Ramadan, dont la valeur est respectée, en l’année 838 (26 avril 1435), parvint à notre maître Sa très auguste Altesse Sayf al-Dîn Qasruwah, gouverneur-général de la province de Damas, un décret auguste de notre maître le sultan, le roi équitable, Sayf ad-dunyâ wa’d-dîn al-Malik al-Ashraf Abû’n-Nasr Barsbay – que sa victoire soit glorieuse ! – contenant l’ordre d’abolir l’abus introduit au temps de l’émir Sûdûn min ‘Abd al-Rahmân, précédemment gouverneur-général de la province de Damas, à savoir le retrait au sommelier de toute autorité et de toute compétence sur les fon[tainiers], les balayeurs de rues et les maîtres du bâtiment de Damas et d’ailleurs, - que l’on rétablisse les canalisations d’eau là où elles se trouvaient sans obliger à acheter à prix d’argent l’autorisation de le faire, - et abolissant la rimaya sur les ouvrages partiteurs : abolition durant à jamais, se perpétuant tant que passeront des siècles et des jours ! Que la malédiction de Dieu et de tous les hommes soit sur quiconque rétablira [cet abus ou s’efforcera de] supprimer cette abolition ».

 

 

842/1438. Décret, bandeau sur le mur sud entre la porte de la mosquée et la porte du sûq al-Qabâqîbîya (plan n°12).[24]

« Au nom…. A la date du 9 jumada II, en l’année 842, dont Dieu rende la fin bonne (27 novembre 1438), fut promulgué le décret auguste, élevé, de notre maître le sultan al-Malik az-Zâhir Sayf al-Dunyâ wa’d-Dîn Abu Sa’id Jaqmaq – le Très Haut fasse durer à jamais son autorité souveraine et son pouvoir ! – abolissant la himâya instituée au détriment du waqf de l’auguste mosquée des Omeyyades et affectée à l’office de grand-porte-écritoire à Damas : que cette (décision) ne soit pas altérée par les nuits et les jours ! ‘Dieu nous suffit : on ne saurait se reposer sur un meilleur’. Ecrit par Sharaf, fils de l’é[mir]…. »

 

 

844/1440. Décret, 11 lignes sur la face sud de la colonne nord-ouest de Bâb al-Barîd (plan n°13, ill.27).[25]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : a la date du 20 rajab, de l’année 844, est arrivé le noble décret de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Jaqmaq - puisse Dieu perpétuer son autorité - dans les mains de notre Seigneur, Roi de Princes du bureau de Jalban al-Zâhirî le protecteur du royaume Damascain - puisse Dieu honorer ses partisans - ordonnant l'annulation du poste de shaykh dans la ville de Damas, la bien gardée, et ses marchés. N'importe quelle contestation parmi le peuple devrait être jugée devant le représentant de Damas, les juges, ou les huissiers. Le commandant de la citadelle de Damas ne devra pas se prononcer en faveur d'un citoyen Damascain, ni parler en son nom à quelqu'un concernant les intérêts d’ici ou de ceux de ses habitants selon la vieille coutume. Louanges à Dieu dans son unicité »

 

 

852/1447. Décret, 11 lignes sur la face nord de la colonne sud-est de Bâb al-Barîd (plan n°14, ill.23).[26]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. Louanges à Dieu, Seigneur de l'univers. Paix et bénédictions soient sur notre seigneur Muhammad, sa famille et tous ses compagnons. Le 18 muharram 852, notre grand maître, le sultan, al-Malik Abu Sa'îd Jaqmaq a ordonné l'annulation des péages rassemblés pour le noble état à Damas venant du tannage, des tissus Homsî, des vêtements de confection, du coton, et de la vente de concombres, d’aubergines, des blanchisseries, des propriétaires d’animaux, des porteurs, de la teinturerie de coton à la mosquée al-Aqsab, des commerçants de produits laitiers, des vendeurs de cordes, des forgerons, des vendeurs d’huile à l'est, sur le chemin de Ba’albek, des vendeurs de yaourt, de graisses, de produits alimentaires frits et des travailleurs des abattoirs, du revenu d'agence, des deux tiers de l'aumône, de la laine tondue, du cuir de buffle, sauf ce qui est fourni au bureau représentatif à Damas la bien gardée. Louanges à Dieu, seigneur de l'univers et que la paix et les bénédictions soient sur notre seigneur Muhammad et sa famille. Maudit soit celui qui essaye de réimposer de tels péages et maudit soit son père »

 

 

852/1447. Décret, 8 lignes sur la face est de la colonne sud-ouest de Bâb al-Barîd (plan n°15, ill.21).[27]

« Dans le mois de jumada I, de l’année 852, est arrivé le noble décret de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Abû Sa’îd Jaqmaq – puisse Dieu perpétuer son règne - annulant la taxe sur la soie vendue à Damas et les dates, les noix de galle, les citrons, le poisson, les produits alimentaires locaux, le henné au marché des esclaves, le tissu égyptien et un tiers des taxes rassemblés dans les abattoirs et ceci est stipulé dans les annales de l'état juste ; et que les bénédictions de Dieu soient sur Muhammad et ses parents et ses compagnons »

 

 

855/1450. Décret, 11 lignes sur la face nord de la colonne nord-ouest de Bâb al-Barîd (plan n°16, ill.26).[28]

« Louanges à Dieu, seigneur de l’univers. A la date du 19 ramadan, de l’année 855, est arrivé le noble décret du sultan al-Malik al-Zâhir – puisse Dieu perpétuer son règne – adressé à notre maître, monarque des princes Jaqmaq – puisse Dieu honorer ses partisans – annulant les griefs de Kerak, la ville de Noah – paix sur lui – et les vieilles douanes imposées à eux par l’ancien chef huissier à Damas, ainsi que les actions, les taxes et les impôts fonciers. Rien ne devrait être imposé à aucun d’entre eux ; et quiconque prendrait injustement un seul dirham violerait ce noble décret »

 

 

858/1453. Décret, 8 lignes sur la face ouest de la 1er colonne sud de Bâb al-Barîd (plan n°17).[29]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du 20 rajab, de l’année 858, est arrivé le noble décret depuis le bureau du sultan, al-Malik al-Ashraf Inâl – puisse Dieu tout-Puissant lui accorder la victoire – stipulant l’annulation des taxes pour le noble état à Damas, la bien gardée, et supprimant le contenu du décret précedent de Jaqmaq en l’année 852 ceux-ci sont les articles inscrits sur les deux colonnes à côté de cette colonne, à l'ouest, pour invoquer à tout moment les bonnes prières des Musulmans. Maudit soit celui qui change quoi que ce soit à cela »

 

 

863/1458. Décret, 12 lignes sur la face ouest de la colonne sud-ouest de Bâb al-Barîd (plan n°18, ill.22).[30]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du vendredi béni, du 18e jour du mois de rabi’I 862, le noble, précieux décret du garant Qaitbay al-Hamzawî al-Ashrafî, défenseur du noble royaume de Damas – puisse Dieu honorer ses partisans – prévoit l’annulation du contrôle des prix dans les sûq, moulins et autres endroits à Damas ; et abroge les taxes sur les commerçants, employés, artisans, personnes âgées et autres. Pas un seul dirham, ni aucune taxe mensuelle ne devra être perçus d’eux. Maudit soit celui qui renouvellerait de telles taxes ou essayerait de les renouveller, et maudit soit son père par Dieu, les anges et tous les hommes. Louanges à Dieu. Puisse Dieu bénir et saluer notre seigneur Muhammad, ses parents et compagnons »

 

 

864/1460. Décret, 13 lignes sur la face est de la 4e colonne de l’entrée nord (plan n°19).[31]

« Au nom…. A la date du vendredi 20 rabi’ II 864 (13 février 1460), Son Altesse noble, auguste, notre maître Sayf al-Dîn Jânim al-Ashrafî, gouverneur-général de la province royale de Damas (puisse Dieu glorifier ses victoires !), a décrété l’abolition de cette taxe illégale connue sous le nom de ‘mensualité de la police des marchés’, ainsi que de la ‘mensualité des tanneries’ imposée, au profit du titulaire de l’office de porte-babouches, aux musulmans et aux protégés légaux habitant Damas (puisse Dieu la garder !) et ses environs, ainsi qu’aux gens des métiers et aux…. ( ?). Que l’on ne leur impose plus le versement d’une somme, si minime soit elle, conformément à ce qu’il a été décrété. Puisse cette décision demeurer valable aussi longtemps qu’il existera des nuits et des jours ! (Elle a été prise) par désir de (se conformer à) la parole du Véridique, de Celui en qui on croit (sur lui les bénédictions et les saluts les plus éminents !) ‘Celui qui aura eu une bonne conduite en recevra le salaire et le salaire des actions de ceux qui l’auront imité jusqu’au jour de la Résurrection ; celui qui aura une mauvaise conduite en supportera le poids et le poids des actions de ceux qui l’auront imité jusqu’au jour de la Résurrection’ – En conséquence, que tous ceux qui seront investis de la police des marchés et de l’office de porte-babouches se conforment à ce qui a été décrété. Quant à celui qui contreviendrait à cet ordre, ou renouvellerait ces (abus), qu’il soit maudit de Dieu, des anges et de tous les hommes ! – Puisse Dieu bénir notre seigneur Mahomet, ainsi que sa famille et ses compagnons, et les saluer ! »

 

 

868/1464. Décret, 16 lignes sur la plaque de marbre du mur sud à l’entrée de la salle de prière, à Bâb al-Barîd (plan n°20).[32]

« Au nom…. A la date du mois de sha’ban l’anobli, en l’année 868 (10 avril au 8 mai 1464) furent promulgués les décrets du sultan al-Malik az-Zâhir Abû-Sa’îd Khushqadam – Dieu rende puissants son sultanat et sa victoire ! – (adressés) à notre maître le roi des émirs, gouverneur-général de la province de Damas, que Dieu garde !, à l’émir grand chambellan de cette ville, aux seigneurs cadis et aux émirs – Dieu fortifie par eux la religion ! – leur enjoignant d’ordonner la suppression des pratiques répréhensibles et l’abolition des choses illicites et des turpitudes et d’en effacer toutes traces, de supprimer les cabarets et de répandre le vin (qui s’y trouve), d’expulser de Damas les femmes de mauvaise vie ou de les empêcher de circuler ; d’abolir la redevance imposée à l’auguste police des marchés sous le nom de ‘mensualité’ ainsi que ce qui a été innové au détriment des marchandises importées à Damas en fait de tahjîr et de frais, et de permettre aux propriétaires de ces marchandises de les vendre là où ils voudraient ; que restent abolies, ainsi que leurs diverses modalités d’application, toutes les taxes qui avaient été supprimées sous le règne d’az-Zâhir Jaqmaq – Dieu lui rende la terre légère ! – que l’on empêche le chaf des muletiers et les gens placés sous ses ordres de s’en prendre à la paille des paysans des villages et des fermes environnant Damas – que Dieu garde ! – et qu’on purifie Damas de toutes les pratiques répréhensibles et de toutes les choses illicites. Désireux de s’assurer en tout temps la récompense attachée à la proclamation publique de cette décision, (il a ordonné) qu’à la Porte de l’émir grand-chambellan on graverait ce qu’il a ainsi décrété sur une dalle de marbre qui serait ensuite portée par des courriers de la poste jusqu’à la mosquée des Omeyyades, pour être apposée à l’un de ses piliers, afin qu’en mettant à exécution cet édit on renonce à toutes les taxes illégales de l’Islam et que ce bienfait soit à jamais inscrit au compte de ses bonnes œuvres. Et cet ordre a été obéi. Louanges à Dieu dans son unicité et que Dieu bénisse notre seigneur Mahomet, sa famille et ses compagnons et appelle sur eux la paix ! »

 

 

873/1468. Décret, 5 lignes sur la circonférence de la colonne nord-ouest de Bâb al-Barîd (plan n°21, ill.26, 27).[33]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du mois de shawwal, en l’année 873 (1468), est arrivé le décret auguste de notre maître, le sultan, al-Malik al-Ashraf Qaytbay- puisse sa victoire être honorée – au ‘sponsor’ du royaume de Damas, fils d’al-Saifî Bek – puisse sa victoire être honorée – prévoyant l’abrogation des griefs et des épreuves infligés sur Kerak, la ville de Noah – la paix soit sur lui – dont le peuple devrait être épargné de tout paiement des anciennes taxes mensuelles-lunaires. Il devrait être jugé seulement par les gens de piété, d’intégrité et de foi, comme ordonné dans les honnêtes décrets du dernier noble Jaqmaq – puisse Dieu accorder ses jours avec miséricorde. Ceci devrait être gravé dans la mosquée des Omeyyades – puisse Dieu garder la prospère – selon les dispositions de ce décret auguste publié en sha’ban 8, de l’année 873. Les meilleures bénédictions et la paix soient sur notre Prophète »

 

 

878/1474. Décret, 8 lignes sur une dalle de marbre dans le dépôt (plan n°22).[34]

« Louanges à Dieu. A la date de la première décade de shawwal, en l’année 878 (19 au 28 février 1474) fut promulgué le décret auguste du sultan al-Malik al-Ashraf Qaytbay – Dieu glorifie sa victoire ! – aux termes duquel il était revenu à ses oreilles augustes que d’aucuns avaient institué une taxe au détriment des Pèlerins, dans la province de Damas, et levaient 10 dirhems par chameau : son esprit auguste s’en affligea. C’est pourquoi furent promulgués les décrets augustes ordonnant que l’on abolirait cela, que l’on graverait cette décision sur une dalle de marbre, et que l’on ne s’en prendrait plus à l’héritage laissé par ceux qui viendraient à mourir sur la route des Pèlerins : qu’au contraire le juge légal en ferait le compte exact et le déposerait entre les mains de quelqu’un qui le représenterait (à cet effet) jusqu’au moment de la remettre à ses ayants-droits légaux, de telle sorte que les prières (reconnaissantes de la population) s’inscrivent sur le registre des mérites augustes. Louanges à Dieu dans son unicité, et que Dieu bénisse notre Seigneur Mahomet, les gens de sa famille et ses compagnons, et appelle sur eux la paix ! »

 

 

882/1477. Décret inachevé, 6 lignes sur une dalle de marbre dans le dépôt (plan n°23).[35]

« Il a été décrété par l’ordre auguste du sultan al-Malik al-Ashraf Abû n-Nasr Qaytbay – Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et consolide les bases de son pouvoir auguste ! – lorsque son étrier auguste s’arrêta dans la province de Damas que serait aboli le tahkîr sur les produits importés à Damas, que Dieu garde ! : huile, beurre fondu, canne à sucre, aubergines, poisson, et tous (autres) produits, et que l’on ne percevrait pas autre chose, et que ces produits pourraient être déposés là où on voudrait ; et que l’on empêcherait les bûcherons de couper les arbres des jardins sans payer leur prix…… »

 

 

893/1488. Texte de restauration, banbeau sur le fut du minaret sud-ouest (plan n°24).[36]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : notre maître sultan al-Malik al-Ashraf Abû’l-Nasr Qaitbay – puisse son autorité victorieuse, ses troupes et ses partisans être honorer – a ordonné la restauration de ce minaret béni suite au feu qui l’avait détruit. Il a été restauré sous la supervision de notre pieux, généreux seigneur, monarque des princes, Qansûh al-Yahyawî, garant du royaume de Damas, et a été contrôlé par l’agent du bureau suprême à Damas dans le mois de dhu’l-hijja de l’année 893 »

 

 

933/1527. Inscriptions sur les registres médians des vantaux de Bâb al-Barîd à droite et à gauche (plan n°25).[37]

« Par la grâce et la générosité implicite de Dieu…. l’Unique, le Contraignant… Dieu l’a traité avec sa bienveillance implicite / Cette porte a été construite par notre maître ‘Ali…. Bien de Dieu… en l’année Jalaz (c-à-d 933) »

 

 

n.d. Décret, 8 lignes sur 15 sur la face sud de la colonne nord de Bâb al-Barîd (plan n°26).[38]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : le haut, grand princier, défenseur Maliki shaykh Dawer al-Dâr, garant de la porte du noble sultanat à Damas la bien gardée – puisse Dieu honorer ses partisans – a ordonné l’abrogation des taxes qui étaient payées par ceux qui nettoyaient et portaient les Musulmans décédés de la porte du noble sûq vers la fin de la direction mentionnée ci-dessus. Fin du royal, Maliki, décret sultanien …….. durant le mois saint de ramadan ….. »

 

 

n.d. Inscription sur les vantaux de la porte nord de Bâb al-Barîd, 2 fois par symétrie (plan n°27).[39]

« Sous la supervision de celui dont les dispositions sont un peu / Dieu / Sulaiman ibn Khalîl / le sultan al-Malik »

 

 

n.d. Inscription sur le vantail inférieur de Bâb Jayrûn à droite (plan n°28).[40]

« Al-Haj Nûrî al-Sâlih, le wali de Damas, a ordonné la réparation de cette porte et n’a pas ménagé ses efforts – puisse Dieu récompenser ses efforts – et puisse sa victoire être glorifiée, en l’année…. »

 

 

n.d. Inscription sur le vantail droit de la porte nord de Bâb Jayrûn (plan n°29, ill.18).[41]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux, / entrez (dans la mosquée) en paix et en sécurité. Gloire à notre maître, le sultan, al-Malik al-Mu’ayyad Abû’l-Nasr Shaykh / sur ordre de la noble autorité / le …. / sous la supervision de celui dont les dispositions sont peu…. / Sulaiman ibn al-Khalîl »

 

 

 

Biblio complémentaire :

Flood (1997), p.51-67

Degeorge (1997)

Haase (2000), p.218-227

Aigle (2003), p.57-85

Amitai (2004), p.21-45

Behrens-Abouseif (2004), p.279-295

Bounni (2004), p.595-605

Kenney (2004)

Korn (2004)

Walker (2004), p.26-39

Boqvist (2005)

Kenney (2006), p.175-200

Mols (2006), n°16, 29, 31, 57

Weber (2006), n°399

Akili (2009)

Kenney (2009), p.45-55

Degeorge (2010)

Bogard (2012), p.91-123

Vigouroux (2012), p.123-163

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan avec nomenclature des inscriptions Mamluk

 

2/ vue de la face sud de la mosquée depuis les toits des sûq

3/ cour et façade de la salle de prière

4/ cour et fronton de la salle de prière

5/ cour et portique nord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6/ angle nord-ouest de la cour avec le bayt al-Mal

 

7/ portique et vestibule ouest avec son décor de mosaïques

8/ mur antique sud et minaret sud-est

9/ minaret sud-est

10/ minaret nord (al-Arûs)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11/ minaret sud-ouest (Qaitbay)

12/ décor du minaret sud-ouest

13/ bandeau inscrit à l’angle nord-ouest du portique

 

14/ salle de prière et sa rangée de colonnes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15/ battant droit de Bâb Amarah avec ses inscriptions

16/ battant gauche de Bâb Amarah avec ses inscriptions

 

17/ relevé de Bâb Jayrûn avec ses inscriptions

 

18/ porte nord de Bâb Jayrûn avec ses inscirptions

19/ porte sud de Bâb al-Barîd avec ses inscriptions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20/ vestibule ouest de Bâb al-Barîd

21/ décret sur la colonne 1 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

22/ décret sur la colonne 1 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

 

23/ décret sur la colonne 2 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24/ décret sur la colonne 3 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

 

25/ décret sur la colonne 5 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

 

26/ décret sur la colonne 6 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

27/ décret sur la colonne 6 du vestibule ouest de Bâb al-Barîd

 

 

 

 

 

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[1] Voir Degeorge (1997), p.107-128 pour la description de la mosquée.

[2] Voir les plans du site, in Akili (2009), p.29 et suivantes, qui montrent l’emprise du temple sur le tissu urbain de l’époque et les vestiges actuels.

[3] Textes, in RCEA 2734, 2735, 2736, 2737, et Akili (2009), n°1.

[4] Textes, in RCEA 2933, 2934, et Akili (2009), n°2.

[5] Texte, in Akili (2009), n°3.

[6] Textes, in RCEA 3343, 3344, et Akili (2009), n°4.

[7] Pour le détail des constructions et travaux entrepris dans la ville, cf Meinecke (1992), Kenney (2009).

[8] Le mihrâb des Compagnons pour les Malekites, le mihrâb central pour les Hanbalites et le mihrâb de Khadr pour les Shafi’ites.

[9] C’est le futur sultan al-Mu’ayyad Shaykh (r.815/1412-824/1421).

[10] Sur la description des dégâts et la campagne de restaurations, cf Behrens-Abouseif (2004), p.279-295.

[11] Division administrative ottomane.

[12] Voir les photos de Felix Bonfils montrant l’édifice avant cet incendie .

[13] Texte d’après RCEA 4638.

[14] Texte, in RCEA 5547b.

[15] Texte d’après RCEA 5649.

[16] Texte d’après RCEA 784004.

[17] Texte d’après Sauvaget (1948), n°37.

[18] Texte d’après Akili (2009), p.77.

[19] Texte d’après Akili (2009), p.81.

[20] Texte d’après Mols (2006), n°31/1.

[21] Texte d’après Akili (2009), n°6.

[22] Texte d’après Sauvaget (1948), n°38.

[23] Texte d’après Sauvaget (1948), n°39.

[24] Texte d’après Sauvaget (1948), n°41.

[25] Texte d’après Akili (2009), n°9.

[26] Texte d’après Akili (2009), n°10.

[27] Texte d’après Akili (2009), n°11.

[28] Texte d’après Akili (2009), n°12.

[29] Texte d’après Akili (2009), n°13.

[30] Texte d’après Akili (2009), n°14.

[31] Texte d’après Sauvaget (1932), n°12.

[32] Texte d’après Sauvaget (1948), n°42.

[33] Texte d’après Akili (2009), n°17

[34] Texte d’après Sauvaget (1948), n°44.

[35] Texte d’après Sauvaget (1948), n°45.

[36] Texte d’après Akili (2009), n°18.

[37] Texte d’après Degeorge (2010), p.113 et Akili (2009), p.75.

[38] Texte d’après Akili (2009), n°19.

[39] Texte d’après Mols (2006), n°31/2.

[40] Texte d’après Akili (2009), p.77.

[41] Texte d’après Mols (2006), n°31/3.