Bâb al-Salâm

 

 

 

Localisation : partie nord de l’enceinte de la ville (T17.2).

 

 

Réf :

Sack (1989), 1.7

Wulzinger & Watzinger (1924), H2.1

 

RCEA 4115

Sauvaget (1933), n°40

 

 

 

Historique

 

La porte a été construite par Nûr al-Dîn en 567/1172 et refaite sous le sultan Ayyûbide al-Malik al-Sâlih Najm al-Dîn Ayyûb en 641/1243[1] (qui efface le nom de son oncle al-Malik al-Sâlih  ‘Imad al-Dîn Isma'il).

Un décret du sultan al-Malik al-Ashraf gravé sur le montant droit de la porte en 840/1437, s’adresse au gouverneur de la Citadelle.

L’angle nord et la bretèche ont été restaurées en 1948, la partie sud semble être d’origine.

 

 

 

Epigraphie

 

840/1437. Décret 7 lignes sur le montant droit (ill.4)[2].

« Louanges à Dieu dans son unicité ! a la date du 7 du mois vénéré de ramadan, en l’année 840 (15 mars 1437), il a été décrété par l’ordre auguste du sultan al-Malik al-Ashraf – Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine ! – adressé à Son Excellence le grand émir commandant de la citadelle de Damas, que Dieu garde !, que le courtage serait de 10% et qu’il (serait fixé) en présence des maîtres et des courtiers. Et ils ont produit des témoins pour attester qu’ils n’avaient pas pris davantage (ou : et ils se sont engagés devant témoins à ne pas prendre davantage)…. (Si ?) les maîtres constatent qu’ils ont pris plus de un dirham (sur 10) …… avec les courtiers ….. Maudit en même temps que son père quiconque modifiera cette décision ou instaurera à nouveau (un abus) en la matière : que la malédiction de Dieu, de ses anges et de tous les hommes soit sur lui ! »

 

 

 

Biblio complémentaire :

Braune (1999), p.67-85

Braune (2000), p.180-187

Allen (2003), chap.10

Arkawi (2004), p.71-81

Korn (2004), dam n°203

Dabbour (2006)

Dayoub (2006)

Braune (2008), p.202-211

Mouton/Guilhot (2010), p.38-51

 

 

                                                                                                                                                                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan

 

2/ vue de la porte extra-muros

3/ linteau inscrit de la porte

4/ décret sur le montant droit

 

 

 

 

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[1] Voir Korn (2004), dam n°203, RCEA 4223, Dabbour (2006), n°17 pour les restaurations ayyûbides.

[2] Texte d’après Sauvaget (1932), n°40.