Sûq al-Haraj (n.d.)

 

 

 

Localisation : sur la rive gauche du nahr Abû ‘Alî, au nord de la vieille ville (plan n°21).

 

 

 

Réf :

Salame-Liebich (1983), p.186-189

 

 

 

Historique

 

Le site ne présente aucune inscription de fondation pouvant corroborer sa date de construction, néanmoins il peut-être daté de la période Mamluk. Le mandat du gouverneur Saif al-Dîn Manjak al-Yûsufî (en fonction de 755/1354 à 759/1358)[1] est avancé comme période probable pour la construction du site. Ce gouverneur a aussi fait construire la madrasa Manjakîya (761/1359) à Jérusalem, la mosquée Manjâk (769/1368) lors de son mandat à Damas et le hammam Manjâk à Busra (775/1374).

Il présente la forme d’un khân habituel, sur 2 niveaux (ill.1), coupé dans le sens nord-sud par la ruelle (ill.4, 5).

Le site entier a fait l’objet d’une grande rénovation en 2005[2].

 

 

 

Epigraphie

 

Pas d’inscription.

 

 

 

Biblio complémentaire :

GLTP (2003)

GLTP (2003b)

Weber (2004-2005), p.77-94

Weber (2005)

Fischfisch/Daoud (2006), p. 296-314

Meister/Karam (2006), p.315-327

Weber (2006a), p.267-295

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan du sûq

2/ élévation du sûq

3/ accès sud

4/ vue intérieure vers la ruelle

5/ vue intérieure vers la cour

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Sur Manjâk, cf. Mayer (1933), p.153-155 ; Vigouroux (2014), p.197-234.

[2] Voir les articles cités en biblio pour la méthodologie employée et le déroulement des restaurations, notamment Weber (2006a), p.267-295 ; Fischfisch/Daoud (2006), p.296-314.