Madrasa al-‘Ajamîya/al-Sukkar (766/1365)

 

 

 

Localisation : sur la rive gauche du nahr Abû ‘Alî, dans une ruelle en escalier menant du sûq al-‘Attârîn à la citadelle Saint Gilles (plan n°35).

 

 

 

Réf :

Meinecke (1992), 22/19

Salam-Liebich (1983), p.142-144

 

RCEA 766005

Sobernheim (1909), n°50

 

 

 

Historique

 

L’édifice possède deux inscriptions, la sourate LV, 51-55 (ill.4) et un texte de fondation (ill.7) qui mentionne le commanditaire Muhammad al-Sukkar qui a fait construire la madrasa en 766/1365 avant de partir pour le pèlerinage à la Mecque. A son retour, il dote un minbar de Damiette d’une fondation qui est datée 771/1370 par son inscription[1]. Il est probablement décédé en Egypte et n’a donc pas été inhumé dans son tombeau à Tripoli.

Le nom al-‘Ajamîya vient du fait qu’une personne originaire d’Iran a été inhumée dans ce tombeau.

La madrasa se présente comme un modeste édifice carré avec deux salles (une madrasa et un tombeau), située à l’angle de 2 rues (ill.1). Cet édifice apparaît comme un exemple typique de petit édifice religieux doté d’une fondation par une personne ordinaire avant son départ pour le Hajj.

 

 

 

Epigraphie

 

766/1365. Inscription de fondation du tombeau, 2 lignes sur le linteau de la porte (ill.7)[2].

« (1) A ordonné la construction de ce mausolée béni le pieux serviteur (2) Muhammad dit le sucre, qu’Allâh lui pardonne ! Et (la construction) a été achevée au commencement du mois de ramadan de l’année 766  (22 mai 1365) ».

 

 

n.d. Inscription sur le linteau de la fenêtre sur rue (ill.4).

Coran LV, 51-55.

 

 

 

Biblio complémentaire :

Saliba (1994)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ vue du site

2/ les ouvertures ouest

3/ les ouvertures avec l’inscription

4/ l’inscription du Coran sur les ouvertures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5/ escalier d’accès à la madrasa

6/ l’accès avec l’inscription

7/ l’inscription de construction datée 766/1365

 

 

 

 

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[1] Cf. Salam-Liebich (1983), p.143.

[2] Texte d’après Sobernheim/Berchem (1909), n°50.