Tombeau d’Azdamûr min Mazîd, al-‘Ansarî (893/1488)

 

 

 

Localisation : cimetière du quartier de la mosquée Sa’d al-‘Ansarî, au sud-est d’Alep (hors plan).

Visite en : 2009, 2010.

 

 

 

Réf :

Herzfeld (1955), p.387-391

Meinecke (1992), 42/177

 

Herzfeld (1955), n°244, 245, 246, 247, 248, 249, 250

 

 

 

Historique

 

L’édifice est d’abord construit jusqu’en rabi’ II 893/15.III-12.IV.1488 comme tombeau pour la femme du gouverneur Azdamûr min Mazîd disparue en safar 893/16.I-13.II.1488. Le gouverneur, lui-même décédé le 16 safar 899/26.XI.1493, est également enterré dans ce tombeau. Une partie de l’édifice est une construction récente.

Ce gouverneur est aussi à l’origine du khân Kurtbak et du khân al-Sabûn, ces 2 édifices étant identifiés par la présence de blasons du gouverneur, du sabîl al-Sharaf et de la restauration de la mosquée al-Haramaîn.

Les 2 fenêtres grillagées, à l’ouest et à l’est de la salle funéraire, sont signées par 2 artisans ; les frères Muhammad et Yûsuf ibn al-Kamâl[1].

 

 

 

Epigraphie

 

893/1488. Texte de construction, 2 lignes (90x45) dans une tabula ansata, sur le mur nord de la cour (ill.8)[2].

« A construit ce mausolée Son Altesse illustre, Sayf al-Dîn Azdamur, notre maître, le préfet général à Alep la bien gardée – que sa victoire soit glorifée ! – à la date de l’année 893 (1486) »

 

 

893/1488. Texte funéraire, 2 lignes (110x40), sur l’entrée de la cour côté extérieur (ill.7)[3].

« Louanges à Allâh ! ceci est le mausolée de la chaste dame, épouse de notre maître le préfet général, Sayf al-Dîn Azdamur, gouverneur de la principauté d’Alep la bien gardée – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – à la date du mois de rabi’II de l’année 893 (mars-avril 1488) »

 

 

893/1488. Texte de construction et signature, sur les grilles de la fenêtre ouest de la salle funéraire[4].

« A ordonné la construction Son Altesse illustre et haute, le maître Sayf al-Dîn Azdamur, préfet général de la principauté d’Alep – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – ouvrage de l’(esclave) avide qui espère le pardon du Majestueux, Yûsuf, fils de Kamâl, à la date de rabi’I de l’année 893 (février-mars 1488) »

 

 

893/1488. Texte et signature, sur les grilles de la fenêtre est de la salle funéraire[5].

« Voici qui fut fait pour Son Altesse illustre et haute, Azdamur al-Ashrafî, notre maître, le préfet général, gouverneur de la principauté d’Alep la bien gardée – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – ouvrage de Muhammad, fils du défunt al-Kamâl – qu’Allâh lui pardonne ainsi qu’à ses père et mère ! – à la date de rabi’I de l’année 893 (février-mars 1488) »

 

 

893/1488. Texte funéraire, sur les 4 faces du cénotaphe de la salle funéraire[6].

« Voici le tombeau de la défunte, la chaste dame, épouse de Sayf al-Dîn Azdamur, notre maître, le préfet général, gouverneur d’Alep la bien gardée – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – elle passa dans la miséricorde d’Allâh l’Exalté au mois de safar, le bon, de l’année 893 (janvier-février 1488) »

 

 

899/1493. Texte funéraire, 6 lignes sur un cénotaphe de la salle funéraire[7].

« Voici le tombeau de Son Altesse, le défunt Sayf al-Dîn Azdamur al-Ashrafî, ci-devant gouverneur d’Alep ; il passa dans la miséricorde d’Allâh l’Exalté, le 16 safar, le bon, de l’année 899/16.XI.1493 »

 

 

(n.d). Fragments d’inscriptions, remployés dans la cour en haut d’un mur[8].

Texte non disponible.

 

 

 

Biblio complémentaire

Mols (2006), n°49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ vue du site

2/ vue du site

3/ vue du tombeau

4/ façade du tombeau côté cimetière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5/ vue de la salle funéraire

6/ façade de la salle funéraire

7/ l’inscription datée 893/1488 sur l’entrée de la cour

8/ l’inscription datée 893/1488 sur le mur nord de la cour

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Ces 2 fenêtres sont conservées au Musée des Arts Turcs et Islamiques d’Istanbul. Voir aussi la notice, in Mols (2006), n°49.

[2] Texte d’après Herzfeld (1955), n°244.

[3] Texte d’après Herzfeld (1955), n°245.

[4] Texte d’après Herzfeld (1955), n°246.

[5] Texte d’après Herzfeld (1955), n°247.

[6] Texte d’après Herzfeld (1955), n°248.

[7] Texte d’après Herzfeld (1955), n°249.

[8] D’après Herzfeld (1955), n°250.