Khân al-Qassabîya (916/1510)

 

 

 

Localisation : sûq de la vieille ville, à l’ouest de la Grande Mosquée (G8.61).

Visite en : 2006, 2008, 2009.

 

 

 

Réf :

Gaube (1984), n°60, 61

Meinecke (1992), 47/72

Sauvaget (1931), n°57

Scharabi (1980), n°4

 

Herzfeld (1955), n°271, 272

 

 

 

Historique

 

L’édifice est construit sous le règne du sultan Qansûh al-Ghûrî (r.1 shawwal 906/20.IV.1501 – 25 rajab 922/24.VIII.1516) jusqu’en sha’ban 916/3.XI-1.XII.1510, par le gouverneur de la citadelle Abrak al-Ashrafî. Le khân fait partie d’un ensemble commercial comprenant aussi une partie des sûq environnants (ill.1).

Il a fait l’objet de nombreux rajouts, à la fin du 19e siècle il abritait une église et le cloître des Capucins ; il apparaît également sur le plan Rousseau en 1825[1].

 

 

 

Epigraphie

 

916/1510. Texte de construction, 4 lignes (180x90) sur 4 plaques encastrées au-dessus du portail (ill.5)[2].

« A construit ce khan béni, à l’époque de notre maître le sultan, al-Malik al-Ashraf Abî’l-Nasr Qansauh al-Ghûrî – que sa victoire soit glorifiée ! – Son Altesse illustre Saif al-Dîn Abrak al-Ashrafî, titulaire d’un commandement de mille au Caire et inspecteur de la sommellerie royale, et lieutenant de la citadelle victorieuse d’Alep la bien gardée – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – sur sa propre et pure (?) fortune, désirant la faveur d’Allâh ; et si quelqu’un s’y oppose, Allâh et son prophète se lèveront contre lui au jour de la Résurrection ; et cela a eu lieu au mois de sha’ban le vénéré de l’année 916 (novembre 1510) »

 

 

916/1510. Texte de construction, sur 2 lames de fer (155x17) sur les battants de la porte (ill.3, 4)[3].

« Voici ce qui a été fait pour ….. »

 

 

 

Biblio complémentaire

Mols (2006), n°55

 

 

 

 

 

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1/ plan du khân

2/ portail d’accès

3/ bandeau inscrit daté 916/1510 sur le battant droit du portail

4/ bandeau inscrit daté 916/1510 sur le battant gauche du portail

5/ l’inscription de construction datée 916/1510

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Cf. Rousseau (1825), n°20.

[2] Texte d’après Herzfeld (1955), n°271.

[3] Texte d’après Herzfeld (1955), n°272.