Khân al-Qadî (845/1441)

 

 

 

Localisation : quartier de Bâb Qinnasrîn, face au bimaristan Arghûn (G9.418).

Visite en : 2009, 2010.

 

 

 

Réf :

Gaube (1984), n°418

Meinecke (1992), 35/18

Sauvaget (1931), n°86

Scharabi (1980), n°1

 

Herzfeld (1955), n°228, 230

Sauvaget (1933), n°35

 

 

 

Historique

 

L’édifice est d’abord une madrasa construite, face au bimaristan Arghûn, par Kamâl al-Dîn al-Ma’arrî à proximité de son habitation, la convertion en khân a lieu avant l’année 845/1441, date du décret gravé sur le portail.

Remanié plusieurs fois, c’est aujourd’hui une usine à savon. Il apparaît aussi sur le plan Rousseau de 1825[1].

 

 

 

Epigraphie

 

845/1441. Décret, 4 lignes (150x50) sur le côté gauche du portail (ill.3)[2].

« A la date du commencement de l’année (84)5 (mai 1441) …. Son Altesse gracieuse et haute, la qadî Muhibb al-Dîn ibn al-Shihna, le hanéfite – qu’Allâh allonge son ombre ! – a aboli la taxe qui pesait collectivement sur les chrétiens de la ville de Qârâ en ce qui concerne le droit d’entrée sur leurs marchandises dans la ville d’Alep, la bien gardée, sur les étoffes ainsi que sur les produits de la terre, excepté les fruits, selon le décret royal entre leurs mains ; maudit soit, avec son père, qui la renouvelle ou essaie de la renouveler, la malédiction sur lui jusqu’au jour du jugement ! »

 

 

(n.d). Décret fragmentaire, 4 lignes (50x40) sur une pierre remployée comme console[3].

« Au nom d’Allâh … a ordonné d’abolir la taxe sur le papier Son Altesse illustre … (lieutenant) du sultanat royal à la citadelle victorieuse d’Alep …. (que cette belle action) soit insérée dans les actes de notre maître le sultan suprême … »

 

 

 

Biblio complémentaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant texte, bâtiment, brique, pierre

Description générée automatiquement

 

 

 

 

1/ plan du khân

2/ montant gauche de l’accès avec le décret

3/ décret daté 845/1441 sur le montant gauche de l’accès

 

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Cf. Rousseau (1825), n°101.

[2] Texte d’après Herzfeld (1955), n°228.

[3] Texte d’après Herzfeld (1955), n°230, voir planche CLXIII.